Si la circulaire de 2016 modifie en une dénomination contestable, DDFPT, le qualificatif de chef·fes de travaux, elle rappelle de façon claire la mission de ces enseignant.es qui est « de nature essentiellement pédagogique » (et non bureaucratique). Une lettre de mission, établie tous les 3 ans, doit en délimiter le travail et éviter aux DDF d’être un recours trop facile. La circulaire oublie par ailleurs de revaloriser les assistant.es techniques au chef de travaux.

Mandats du SNUEP-FSU (congrès de Bourges, mars 2017)

Chef de travaux : DDFPT

Une nouvelle circulaire a été publiée après 2 ans de discussions. Le SNUEP-FSU a participé aux différentes concertations qui devaient permettre une remise à plat des missions du chef des travaux. Or, il n’en est rien, les missions sont globalement les mêmes depuis 2011. Le SNUEP-FSU prend acte de l’impossibilité d’attribuer des HSA et des IMP. De plus, le SNUEP-FSU dénonce le manque d’ambition du MEN à définir et revaloriser concrètement la fonction d’assistant chef des travaux.

Par ailleurs, le SNUEP-FSU dénonce la nouvelle appellation de « directeur délégué » car elle préfigure du positionnement de cette fonction dans un « management » futur. En effet on pourrait voir à terme les DDFPT intégrer le corps des personnels de direction avec pour mission de gérer les personnels (RH).

Le SNUEP-FSU rappelle son attachement au caractère fonctionnel de ces collègues enseignants PLP, réaffirme que le DDFPT est un-e conseiller-e technique du proviseur et non un-e conseiller-e pédagogique des collègues du professionnel.

À ce titre le SNUEP-FSU demande que la nouvelle appellation soit « Délégué à la formation professionnelle et technologique ».

Si l’indemnité de prise de fonction a été réévaluée (2 500 € en plus) pour les DDFPT, rien n’est prévu pour les ATCT.

Le temps de service des PLP ex-CTX et des PLP ATCT est actuellement de 39 h sur 36 semaines. Ce temps de travail n’a jamais été réévalué depuis 1991, alors que les tâches qui leur échoient ont évolué et augmenté depuis plus de 10 ans : contact avec la Région, appels d’offres, responsabilité des stages, organisation des certifications, impulsion, centralisation et remontée des projets d’AP, production de documents professionnels et surtout animation de nombreuses réunions qui génèrent une préparation chronophage souvent en plus du temps de présence au lycée.

Le SNUEP-FSU demande :

– la création de postes d’assistant de PLP DDFPT ; avec des missions clairement définies ;

– que le temps de travail des PLP DDFPT et des PLP ATCT soit de 39 h sur 36 semaines dont 4 h hebdomadaires au titre des relations extérieures (entreprises…) ;

– la transformation de l’indemnité de responsabilité en points de NBI ;

– qu’une priorité soit donnée aux PLP pour accéder aux postes de DDFPT et ATCT en LP ;

– que le droit à mutation soit rendu effectif par la mise en place d’un barème.