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Communiqué de presse : Chef d’oeuvre

Jean Michel Blanquer poursuit sa politique de destruction de la voie professionnelle sans tenir compte de la crise sanitaire exceptionnelle que nous subissons.
Il prétend en faire une voie d’excellence, mais en réalité, aveuglé par son idéologie libérale, il n’a de cesse de l’ignorer, de la démanteler et de l’appauvrir.
➢ De l’ignorer, comme le prouve sa communication concernant les adaptations de la session 2021 du baccalauréat général et technologique. Il n’y a qu’un paragraphe concernant les examens dans la voie professionnelle, dans lequel il multiplie les approximations et les oublis, laissant ainsi les personnels dans l’incertitude. Les CAP et l’épreuve orale qui comptera pour moitié dans l’obtention du chef-d’œuvre ne sont pas évoqués. La mise en place de ce dispositif est un échec et les élèves de CAP ne pourront pas être évalué·es équitablement pour cette session 2021. Ces élèves, qui conjuguent les difficultés, ne doivent pas essuyer les plâtres de cette épreuve orale.
Pour l’intersyndicale, dans le contexte sanitaire actuel, il est indispensable de neutraliser la session 2021 du chef-d’œuvre. (Lien vers la pétition).
➢ De la démanteler, comme en témoigne le bilan catastrophique de sa réforme qui s’attaque aux heures disciplinaires et à la qualité des contenus de formations en empilant chef-d’œuvre, co-intervention et heures d’accompagnement personnalisées dont beaucoup sont dédiées à l’orientation. Les adaptations de la co-intervention en terminale organisent la concurrence entre les disciplines tout en démontrant l’essoufflement et l’échec de ce dispositif. Cette réforme amplifie la perte de sens du métier ressentie par de nombreux et nombreuses collègues. L’intersyndicale exige du ministre qu’il renonce à sa réforme et qu’il légifère rapidement pour redonner du temps d’enseignement général et professionnel aux jeunes dans l’objectif d’améliorer leur poursuite d’études et leur insertion professionnelle.
➢ De l’appauvrir, car la réforme de la voie professionnelle a aussi un objectif comptable.
La réduction drastique des volumes horaires enseignés dans le cursus de formation du CAP et des Bacs pros se traduit, sur trois ans, par des suppressions massives de postes.
Dans les DHG, elles sont grossièrement camouflées par l’explosion, sans précédent, des heures supplémentaires. Les conditions de travail des personnels et d’apprentissage des élèves ne cessent de se dégrader d’autant que le mixage des publics se développe. La loi Pénicaud de septembre 2018 achève le sous-financement des lycées professionnels en faisant passer la part hors quota de la taxe d’apprentissage, de 23% à 13%. Les 87% restant vont aux CFA. De plus, legouvernement a débloqué plus de 1 milliard d’euros pour soutenir l’apprentissage. Sa priorité, par une mise en concurrence faussée, est bien la destruction de l’enseignement professionnel sous statut scolaire.
Face à ce mépris et à ces attaques multiples, des mobilisations locales s’organisent et se multiplient dans beaucoup d’établissements, notamment pour combattre les suppressions de postes et les fermetures de sections. Nos organisations syndicales CGT Éduc’action, SNUEP-FSU, SNEP-FSU, SNALC, SUD Éducation, CNT Éducation soutiennent l’ensemble de ces luttes et appellent à poursuivre les mobilisations en cours. Elles réitèrent leur demande d’un plan d’urgence pour la voie professionnelle.
Nos organisations se reverront début du mois de mars pour proposer aux personnels des cadres unitaires de mobilisations, notamment face aux annonces du ministre à la suite du Grenelle.
Paris, le 16 février 2021

CCP du 1er juillet 2019

Commission Consultative Paritaire des Non titulaires

d’enseignement, d’éducation et d’orientation

du 1er juillet 2019

Mesdames et Messieurs les membres de la CCP,

Le maintien et l’accroissement du nombre de contractuel-le-s n’est acceptable ni pour les personnels dont les conditions d’emploi et de rémunération sont souvent très défavorables, ni pour le service public qui a besoin de stabilité et de pérennité pour être effectué dans de bonnes conditions. Or, le projet de loi actuellement en discussion érige le recrutement de contractuel-le-s en norme, alors que cela devrait constituer l’exception. A travers cette généralisation du contrat, c’est bien l’égalité d’accès aux emplois publics et la garantie de neutralité et d’indépendance des agents qui sont menacées.

La notion d’intérêt général, gage de la qualité des services rendus aux usagers, s’en trouvera elle aussi inexorablement affaiblie. La précarité, en revanche, sortira gagnante.

Malgré l’existence de concours réservés (dits « Sauvadet »), le « robinet à précarité » a continué à fonctionner. Ces concours réservés n’ont pas permis de faire accéder à la titularisation un nombre significatif de non-titulaires, car les conditions d’accès étaient trop restreintes.

Or, alors qu’il aurait fallu améliorer ces conditions de recrutement, le gouvernement ne prévoit plus aucun plan de titularisation et promeut désormais le contrat, sans même prévoir de possibilités pour les personnels ainsi recrutés d’accéder à la titularisation.

La transformation des AVS en AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap) a permis une légère évolution des conditions d’emploi, notamment en introduisant la possibilité de CDIsation des personnels. Cela reste néanmoins insuffisant pour ces personnels aux conditions de travail très souvent dégradées et pour lesquels la généralisation des PIAL (pôles inclusifs d’accompagnement localisés) va engendrer de nouvelles dégradations sans pour autant que les besoins des élèves suivis soient mieux pris en compte !

C’est la raison pour laquelle la FSU revendique la création d’un corps de la Fonction publique pour les AESH.

Concernant la tenue de cette CCP, ce 1er juillet au matin, nous avons rencontré d’énormes problèmes pour sa préparation : documents arrivés tardivement, respectant tout juste le délai des huit jours, travail commun difficile à organiser. Comment est-il possible de programmer une CCP le 1er juillet, quand le retour des avis est prévu pour le 27 juin ?

D’emblée, vous saviez que vous ne pourriez pas envoyer les documents en temps et en heure. De plus, les suppléant-e-s élu-e-s à la CCP des non-titulaires n’ont pas toutes et tous été déchargé-e-s, ce qui a compliqué également la préparation. La FSU demande donc que tou-te-s les élu-e-s soient déchargé-e-s, même en période d’examen, car nos élu-e-s ont été convoqué-e-s pour des surveillances.

Comment préparer cette CCP correctement dans ces conditions ?

Depuis un certain nombre d’années déjà, le contingent de collègues envoyé-e-s sur la CCP de non-réemploi tourne autour de la quarantaine, soit plus de 130 en 3 ans. Nous ne pouvons que déplorer le maintien à un tel niveau du nombre de non-réemplois proposés par l’administration, nombre qui révèle en quelque sorte la faillite du recours généralisé aux personnels précaires dans notre secteur.

Nous relevons aussi, dans les avis de non-renouvellement, des problèmes récurrents liés essentiellement à la gestion de classe. Or quelles formations ont été mises en place pour ces collègues dont les fragilités ont été identifiées ? Et dans le meilleur des cas, une ou deux journées de stage peuvent-elles suffire pour accompagner sérieusement des agents non-titulaires, là où même les personnels titulaires sont en difficulté ?

Nous avons également eu écho de problèmes d’organisation de certains oraux de concours.

Tous les candidats n’ont pas eu accès au même matériel, ce qui a entraîné des inégalités entre eux.

En cette année de transition, il a été difficile pour les non-titulaires d’avoir connaissance de leur fiche de salaire. C’est pourquoi, la FSU demande une nouvelle fois l’accès à Iprof pour les contractuel-le-s. Ces personnels devraient aussi avoir un droit d’accès aux informations les concernant au même titre que les titulaires. Il devrait en être de même pour I-gestion qui permet l’envoi direct des attestions employeurs aux agents, sans demande de leur part.

Nous nous étonnons, que certain-e-s contractuel-le-s, pourtant expérimenté-e-s, n’aient pas obtenu de poste cette année. Ce manque de visibilité des affectations est dommageable à un certain nombre d’entre eux. C’est pourquoi, nous souhaiterions avoir un bilan présentant, d’une part, les contractuel-le-s affecté-e-s, d’autre part les contractuel-le-s non affecté-es-, avec, pour toutes et tous, les points d’ancienneté dans l’académie d’Orléans-Tours.

Pour finir, concernant les PSY-EN en EDO et EDA contractuels cette année, la liaison DSDEN/Rectorat a posé problème : en effet, dans certains départements, la DSDEN n’a pas transmis la circulaire du 27 mars organisant la campagne des vœux pour les contractuels.

Le SNES-SNUIPP-FSU était intervenu auprès de la DPE pour l’alerter sur ce problème. Le Rectorat s’est engagé à recevoir les demandes formulées par papier et la DPE a dû relancer tous les contractuels.

A l’issue du mouvement Intra, ce sont 20 postes de PSY-EN EDO qui restent vacants. Ce nombre repart à la hausse du fait d’une réduction des postes au concours. Et il faut ajouter tous les rompus de temps partiels, les décharges syndicales… Par ailleurs, il reste aussi 13 postes vacants de PSY-EN EDA. Depuis, s’est ajouté un 0.5 poste sur la circonscription d’Orléans, car la collègue demande un ½ temps. Nous vous demandons de proposer rapidement ces postes aux PSY-EN EDO contractuels sans affectation à la rentrée.

Nous attirons votre attention sur le fait que 4 détachés EDA arrivent dans l’Académie dont 1 dans le Cher ; ils sont donc prioritaires.

Nous vous remercions de votre attention sur ces points problématiques soulevés précédemment, et espérons que des réponses favorables pourront y être apportées.

Actions février 2018

Jeudi 1er février :

Journée de mobilisation (sous toutes les formes décidées collectivement, y compris par la grève) dans les lycées et l’enseignement supérieur, à l’appel de la FSU, la CGT, FO, Sud Education, l’UNEF, la SGL, l’UNL et l’UNL-UD pour alerter des dangers des réformes en cours : ParcourSup et la réforme du bac et du lycée.

Dans le 18 : assemblée générale intersyndicale à 13h à la maison des syndicats de Bourges

Dans le 28 : Appel à se réunir en AG et à distribuer des tracts devant les lycées à destination des élèves et des parents d’élèves.

Dans le 36 : diffusion de tract sur l’université et l’IUT à l’initiative de l’UNEF.

Dans le 37 : 15h rassemblement place de la préfecture à Tours

17h : AG à la fac des tanneurs

Dans le 41 : distribution de tracts aux parents et aux élèves devant les lycées du Loir-et-Cher et à la gare Blois.

Dans le 45 : Appel à se réunir en AG. Rassemblement avec les étudiant-e-s à 12h15 devant la Maison des étudiants sur le Campus La Source à Orléans

Mardi 6 février :

Tract SNUEP-FSU grève du 06-02-2018

Journée de grève dans le 2nd degré. Collège et lycée dans l’action –

Pour dénoncer le manque de moyens pour la rentrée 2018 (fermeture de classes, suppression de poste, hausse des effectifs par classe, …), la réforme du bac et du lycée, les conditions de travail dans les LP mais aussi ParcourSup et la décentralisation des missions d’orientation.

Dans le 18 : manifestation à 10h30 place Séraucourt à Bourges

Dans le 28 : infos à venir

Dans le 36 : Manifestation à Châteauroux 10h30 Place de la République

Réunion d’Information animée par la FSU et la CGT dans les locaux de la CGT à la maison des syndicats à 14h

Dans le 37 : Rassemblement 14h devant la Préfecture

Dans le 41 : Rassemblement 10h30 devant la Préfecture à Blois

Dans le 45 : infos à venir

Mercredi 7 février :

Journée d’action à l’appel de la FSU : tout le système éducatif est fragilisé par les mesures de JM. Blanquer.

Dans le 18 : maison des syndicats, 14h AG, 16h conférence de presse

 

Dans le 41 : Rassemblement 14h devant la Préfecture à Blois

Dans le 45 : Rassemblement 13h devant le rectorat