Amplifier la mobilisation jusqu’au retrait de la réforme Blanquer

Le 13 novembre, l’intersyndicale de la voie professionnelle s’est réunie pour faire le point sur la mobilisation en cours et discuter des suites du mouvement. Les enseignantes et enseignants de lycée professionnel et agricole ont à nouveau été en grève à plus de 20 % le 12 novembre, animant de nombreux cortèges dans les manifestations de l’éducation, prenant des initiatives et menant des actions dans les territoires.

La consultation des collègues, les heures d’information syndicale ou les débats en assemblées générales montrent que les personnels rejettent massivement la réforme Blanquer qui aboutira à la casse de l’enseignement professionnel.

Pour nos organisations, cela signifie deux choses : cette réforme n’est pas celle qu’il faut et les ministres de l’éducation nationale et de l’agriculture doivent y renoncer maintenant. Ils doivent prendre en compte les revendications des personnels !

Dans de nombreux départements et académies, la mobilisation s’enracine et s’élargit. L’intersyndicale nationale soutient pleinement les actions et les mobilisations des personnels.

Nos ministères veulent imposer à tout prix une réforme dangereuse pour l’avenir de nos élèves comme des personnels.

Nos organisations sont convaincues que l’amplification de la mobilisation des professeur·es de lycées professionnels et agricoles permettra de construire un rapport de force en faveur du retrait de cette réforme.

Les dotations horaires des établissements ne seront connues qu’en janvier. Nous savons déjà qu’elles se traduiront par des suppressions de postes massives et par une perte de sens de notre métier d’enseignant.

C’est pour cela que les organisations de l’intersyndicale de la voie professionnelle déposeront un préavis de grève, à l’éducation nationale, du 19 novembre au 22 décembre, pour permettre le développement des actions.

Pour nos organisations, l’avenir de la mobilisation appartient aux personnels. L’intersyndicale de la voie professionnelle se réunira à nouveau le vendredi 23 novembre afin de dégager de nouvelles perspectives et des propositions d’actions, y compris par la grève, pour les semaines et mois à venir.

La mobilisation le 12 novembre 2018 démontre que les PLP disent NON à la réforme de la voie professionnelle

Ce lundi 12 novembre 2018, les professeur·es de lycée professionnel (PLP) ont été nombreuses et nombreux en grève et dans les manifestations. Elles et ils se sont mobilisé·es contre les suppressions de postes dans l’Éducation nationale et contre la réforme Blanquer de la voie professionnelle.

Cette mobilisation est le signe de l’opposition des PLP à la diminution des heures d’enseignements, aux fusions de diplômes et aux multiples dispositifs envisagés : familles de métiers, co-intervention, chef d’œuvre…

Avec cette réforme, le ministre va supprimer 2 500 postes d’ici 2022 et mettre en place des formations professionnelles au rabais pour les jeunes qui vont rencontrer des difficultés accrues dans leurs poursuites d’études et dans leur insertion professionnelle.

Les PLP ne sont pas dupes. Les dispositifs de la réforme sont des outils pour continuer à vider les diplômes de leurs contenus. Cette réforme entraînera une nouvelle dégradation des conditions de travail des enseignant·es.

Le ministre doit entendre la colère des PLP.

Le SNUEP-FSU continue de rencontrer les collègues sur tous les territoires pour informer et échanger afin de poursuivre le combat contre la mise en place de la réforme Blanquer de la voie professionnelle. Le SNUEP-FSU appelle les PLP à rester mobilisé·es et à débattre ensemble dans les établissements des modalités d’actions collectives.

Voter SNUEP-FSU du 29 novembre au 6 décembre 2018, c’est voter pour un syndicat engagé contre la réforme Blanquer et pour des militant·es et représentant·es qui enseignent en LP et défendent les collègues au quotidien.

lundi 12 novembre : mobilisons massivement !

Non aux réformes du gouvernement Edouard Philippe,
qui s’attaquent à l’Ecole et à ses personnels,
qui entraînent des suppressions de postes massives
et attaquent le statut général des fonctionnaires !

* Des postes supprimés !
Le projet de loi de finances 2019 marque le retour de la logique libérale des suppressions de postes, une logique
appelée à s’amplifier dans les années suivantes pour atteindre les 120 000 suppressions prévues, dont 50 000
annoncées dans la Fonction Publique d’Etat.

* Des salaires gelés !
→ La valeur du point d’indice a été gelée de 2010 à 2016 et l’est de nouveau depuis 2017, les retenues pour
pension civile ont augmenté et la CSG est majorée de 1,7 point.
→ On peut ajouter à cela le retour du jour de carence.

* Des retraites attaquées !
L’instauration du régime universel par point engendrera :
→ La fin de la référence aux 6 derniers mois de salaire ;
→ L’impossibilité de prévoir l’âge de départ à la retraite ;
→ L’impossibilité de connaître le montant de nos retraites ;

* Des conditions de travail dégradées et dégradantes !
→ Non à la remise en cause de la professionnalité des personnels et à la multiplication des injonctions et
pressions hiérarchiques !
→ Augmentation du nombre d’élèves par classe qui entraîne une dégradation des conditions d’apprentissage.
→ Des remplacements non assurés et recours accru à des personnels précaires.

NON à « l’Ecole de la confiance »
et OUI à l’Ecole de la République !

Pour ces raisons, les organisations syndicales FNEC-FP-FO, SGEN-CFDT, CGT Educ’Action, SE-UNSA, FSU, SNALC appellent à se mobiliser massivement le lundi 12 novembre 2018.

Agression d’une enseignante au Lycée Branly de Créteil : le SNUEP-FSU condamne et exige des réponses éducatives !

Le SNUEP-FSU apporte tout son soutien à la collègue du lycée Édouard Branly de Créteil qui a subit une agression choquante en fin de semaine dernière. Il exprime sa totale indignation. Il rappelle que cet événement est l’expression d’une dégradation continue des conditions de travail de l’ensemble des personnels de lycée professionnel.

Un tel événement n’est pas isolé. Il fait partie d’un continuum d’incivilités trop souvent discréditées par l’administration qui n’assume plus son rôle de protection fonctionnelle vis à vis des personnels. Les sanctions et procédures existent mais elles ne sont pas toutes utilisées.

Le ministre Blanquer prétend « rétablir l’ordre » tandis que le gouvernement annonce tenir prochainement un « comité stratégique » réunissant à la fois le ministère de l’Éducation nationale ainsi que celui de l’Intérieur. Si devant toute agression, une sanction ainsi qu’une réponse rapide et forte s’imposent, en aucun cas des équipes de mobilité, des portiques, des caméras etc. ne sont la solution.

Pour le SNUEP-FSU, la réponse est aussi éducative. Il faut prévenir les problèmes pour qu’ils n’adviennent plus. Il faut redonner des moyens aux lycées professionnels pour augmenter le taux d’encadrement dans les classes, étoffer les vies scolaires avec davantage de CPE et d’AED, renforcer les équipes pluri-professionnelles dans les lycées professionnels avec au moins une infirmière scolaire et une assistante sociale à temps plein dans chaque LP, redonner du temps disciplinaire aux professeur·es de lycée professionnel pour mener à bien leurs enseignements, redonner les moyens de mener des projets décidés par les équipes pédagogiques et aussi soutenir tou·tes les collègues qui se trouvent en difficulté.

Exsangue aujourd’hui, une formation initiale et continue ambitieuse des personnels est nécessaire pour que chacun·e puisse exercer dans les meilleures conditions.

Le SNUEP-FSU rappelle son opposition à la réforme Blanquer de la voie professionnelle dont les finalités sont à l’opposé de ces objectifs. La réduction des moyens et la multiplication des dispositifs vont dégrader plus encore les conditions de travail des personnels des lycées professionnels alors même qu’ils et elles en sont déjà insatisfaits.

Le SNUEP-FSU revendique l’établissement d’une carte de l’éducation prioritaire pour les lycées, sur des critères nationaux et transparents. Il dénonce le nouveau report, par le ministre, de toute discussion sur l’élargissement de l’éducation prioritaire aux lycées.

Pour défendre nos conditions de travail, notre statut, nos élèves, le SNUEP-FSU appelle l’ensemble des professeur·es et CPE de lycée professionnel à se mettre en grève et à participer aux manifestations le 12 novembre prochain.

Réforme de la voie pro : le Ministre passe en force !

L’intersyndicale CGT Éduc’action – SNUEP FSU – SNEP FSU – SNALC – SUD Éducation – SNCL –SIES FAEN – CNT se félicite du succès des mobilisations du 27 septembre et du 9 octobre. Le succès de ces deux premières journées de mobilisation montre le profond rejet de la réforme par les PLP. Le niveau de mobilisation est d’autant plus impressionnant que le ministère n’a révélé son projet réglementaire de grilles horaires qu’à partir du 24 septembre, laissant aux organisations syndicales un délai très court pour informer, échanger avec la profession. Ces mobilisations ont d’ores-et-déjà contraint le Ministre à des premiers reculs !

Lors du Conseil Supérieur de l’Éducation (CSE) qui s’est tenu ce mercredi 10 octobre 2018, le Ministre a modifié ces projets de grilles de la façon suivante :

  • En Bac Pro : 0,5 heure hebdomadaire d’accompagnement personnalisé sont transférées vers les sciences physiques ou la LV2 ; le coefficient de calcul des volumes complémentaires « heures profs » passe de 12,5 à 13,5.

  • En CAP : le volume horaire élèves augmente d’une heure en première année : 0,5 heure en EPS et 0,5 heure en accompagnement personnalisé.

Ces avancées sont largement insuffisantes et ne permettent pas de compenser notamment les pertes en LV2 et en sciences physiques. L’augmentation du volume complémentaire sera rognée par les dispositifs pluridisciplinaires et n’améliorera pas les dédoublements notamment dans l’enseignement général. En CAP, la suppression de 4 semaines de cours pour les élèves les plus fragiles est une aberration… Cette réforme est toujours inacceptable.

L’intersyndicale a proposé au CSE des amendements pour augmenter les moyens de dédoublements dans toutes les disciplines, rétablir les volumes horaires disciplinaires, sortir la co-intervention des grilles horaires. L’administration a refusé de prendre en compte ces propositions.

Le projet du Ministre a été rejeté par le CSE. L’intersyndicale a proposé un amendement demandant le report de la réforme d’un an pour permettre de réelles discussions. Cet amendement a été très largement approuvé par le CSE, l’administration refuse pourtant d’en tenir compte et imposera cette réforme dès septembre 2019.

L’intersyndicale s’oppose aux familles de métiers qui vont générer une déspécialisation, un appauvrissement de la qualité de la formation professionnelle, et entraîneront des suppressions de postes. Ces projets de regroupement sont menés à marche forcée sans échange avec les enseignant·es de matières professionnelles.

L’intersyndicale s’engage à poser dans le courant de la semaine prochaine un calendrier d’actions pour obtenir le retrait de cette réforme. La mobilisation pour la défense de la voie professionnelle doit se mener dans le cadre unitaire le plus large possible.

Montreuil, le 10 octobre 2018

9 OCTOBRE : SE MOBILISER POUR D’AUTRES CHOIX POUR LES SERVICES PUBLICS

TOUTES ET TOUS MOBILISÉ·E·S LE 9 OCTOBRE 2018 : GRÈVES, MANIFESTATIONS, RASSEMBLEMENTS

➜ Le dégel de la valeur du point d’indice et des augmentations générales des salaires

➜ L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes

➜ Les créations d’emplois dans les nombreux services qui en ont besoin

➜ La résorption de la précarité et un plan massif de titularisation

➜ Le renforcement du statut général et des statuts particuliers

➜ L’amélioration des systèmes de retraite par répartition et le maintien des régimes spéciaux

➜ La défense et le développement des missions publiques

➜ L’arrêt des réformes régressives engagées contre les intérêts des usager·e·s et des personnels.

journée de grève le jeudi 27 septembre 2018

La réforme « BLanquer » de la voie professionnelle va aggraver nos conditions de travail, supprimer des postes dans toutes les disciplines et entraver la réussite des jeunes !

L’intersyndicale CGT Éduc’action, SNUEP-FSU, SNEP FSU, Sud Éducation, SNALC, SNCL FAEN, SIES, appelle les collègues à se mettre en grève le Jeudi 27 septembre.

L’intersyndicale de la voie professionnelle s’est réunie mardi 11 septembre 2018.
Elle considère que le calendrier imposé par le ministre ne permet pas de discuter réellement de son projet de réforme de la voie professionnelle qui aura pourtant un impact majeur sur les personnels et les élèves.
Pour nos organisations syndicales la finalité de la voie professionnelle est de permettre, à la fois une insertion immédiate dans la vie active et des possibilités de poursuite d’études réussie. Les grilles horaires élèves proposées vont à l’encontre de ces objectifs, elles vont entraîner des suppressions de postes dans toutes les disciplines. Les « secondes par famille de métiers » censées retarder
l’orientation seront également source de suppression de postes en permettant un remplissage optimum des classes. Nos syndicats considèrent aussi que les incertitudes qui subsistent sur les modalités de restructuration de la filière GA sont inacceptables.
La volonté d’implantation d’unité de formation en apprentissage dans tous les lycées professionnels, avec la mixité des parcours qui induira, de fait, la mixité des publics menace à terme les conditions de travail et le statut des professeurs de lycée professionnel.
Ces dispositions doivent être mises en œuvre dès la rentrée de septembre 2019 et le projet de grilles horaires, qui entérine les suppressions de postes et les baisses des horaires disciplinaires, sera
soumis au vote du CSE le 10 octobre. Il y a donc urgence à s’opposer fermement pour obtenir une autre réforme qui vise réellement l’excellence.
L’intersyndicale CGT Éduc’action, SNUEP-FSU, SNEP FSU, Sud Éducation, SNALC, SNCL FAEN, SIES exige que ces projets de textes soient retirés de l’ordre du jour du CSE et qu’une véritable concertation ait lieu avec la profession.
Il y a urgence à construire le rapport de forces pour obtenir une autre réforme.

L’intersyndicale CGT Éduc’action, SNUEP-FSU, SNEP FSU, Sud Éducation, SNALC, SNCL FAEN, SIES appelle les personnels à se mobiliser en :
– Organisant des heures mensuelles d’information intersyndicale la semaine du 17 au 21 septembre 2018 dans tous les établissements pour informer la profession des conséquences de la réforme ;
– Construisant ensemble une journée de grève le jeudi 27 septembre 2018.

Montreuil, le 13 septembre 2018

Orléans-Tours : Déclaration unitaire des syndicats de l’Enseignement Pro

Déclaration unitaire des organisations syndicales de l’académie d’Orléans-Tours
Projet de réforme Blanquer :
LOURDES MENACES SUR LES LYCÉES PROFESSIONNELS !
Orléans, le mardi 3 juillet 2018

Le ministre de l’Éducation nationale a présenté le 28 mai les grands axes de sa réforme pour la voie professionnelle scolaire. Si elles étaient appliquées, les mesures annoncées dégraderaient la qualité des formations et les conditions d’études des élèves et de travail des enseignants, elles entraveraient lourdement l’avenir scolaire et professionnel des jeunes. C’est pourquoi nous ne pouvons que nous opposer à une telle réforme.
Le ministre se garde bien de préciser que sa prétendue revalorisation de la voie professionnelle scolaire a pour premier objectif d’en réduire le coût. Le projet tel qu’il est présenté permettrait de supprimer l’équivalent de milliers de postes d’enseignants en spoliant les élèves de bac pro de 120 heures de formation par an, les élèves de CAP de 80 heures de formation par an en moyenne. C’est enlever beaucoup à ceux qui ont déjà peu.
La réforme en cours de la taxe d’apprentissage, qui prévoit une baisse de la part hors-quota, fait également peser des menaces sur le financement des établissements. La très forte baisse des horaires disciplinaires prévus pour les enseignements généraux ne peut que donner un sérieux coup de frein à la poursuite d’études, ce qui faciliterait l’objectif de sélection dans l’enseignement supérieur.
L’instauration en Bac pro de secondes à « famille de métiers » impliquera inéluctablement une déprofessionnalisation des formations en réduisant la spécialisation professionnelle à un métier à 2 ans au lieu de 3. Pour les CAP, le dispositif de recrutement à effectif réduit vole en éclat. Les classes seront autant chargées que celles des baccalauréats. Au mixage des parcours et des publics, qui représentent un danger pour les conditions de travail et d’études, s’ajoute le mixage du temps d’enseignement. Un pas de plus vers
l’annualisation des services.
Mais toutes et tous, élèves déjà diplômés comme sortants de Segpa ou d’Ulis, seront dans les mêmes classes. Ce choix est pédagogiquement intenable et surtout révélateur du manque d’intérêt et de moyens dédiés à ces jeunes qui, pour beaucoup, relèvent de la grande difficulté scolaire ou du handicap. Bref,
tout cela aggraverait d’autant plus les conditions de travail des personnels comme d’étude des élèves.
Les syndicats SUD éducation, CGT Éduc’action, Snalc-FGAF, Sgen-
CFDT et Snuep-FSU de l’académie d’Orléans-Tours s’engagent à se
revoir dès la rentrée et dénoncent l’ensemble de ce projet qui laisse
apparaître la volonté de s’attaquer de nouveau au statut des PLP, qui
entraverait l’avenir scolaire et professionnel des jeunes, qui ferait peser un risque majeur sur l’existence même d’un service public de formation professionnelle, avec toutes les conséquences pour les personnels.

Ce projet doit être retiré et de réelles négociations doivent s’engager !

télécharger la déclaration unitaire

PS : l’UNSA et le SNETAA-FO ont refusé de signer cette déclaration commune, espérant dialoguer…

PAS TOUCHE AUX CAP ET CHSCT !

Le gouvernement a présenté aux organisations syndicales représentatives ni plus ni moins qu’un projet de « suppression du paritarisme » afin de faciliter une « déconcentration managériale » de la Fonction publique.

Il envisage une possible disparition des CHSCT (comités hygiène, sécurité, conditions de travail) en les fusionnant avec les CT. La disparition des CHSCT ouvrirait la porte au non respect par les employeurs publics de leurs obligations en matière de santé et sécurité au travail.

Il a l’intention également de supprimer les compétences des représentants des personnels dans les CAP (commissions administratives paritaires) en prévoyant de ne plus les consulter sur :

  • les projets de mouvement des personnels,
  • l’établissement des listes d’aptitude et des tableaux d’avancement annuels nominatifs,
  • certaines sanctions disciplinaires…

Cela donnerait davantage de marge de manœuvre aux chefs de service et d’établissement. Cette volonté gouvernementale de contourner les élus des personnels est en contradiction avec le statut qui prévoit notamment que les fonctionnaires participent, par l’intermédiaire de leurs représentants, à leur gestion collective et à l’organisation des services publics.

Ces orientations sont en rupture avec le travail réalisé actuellement par les représentant.e.s et les élu.e.s des personnels pour améliorer les conditions de travail, garantir l’égalité de traitement, proposer des améliorations et protéger les
personnels de l’arbitraire de hiérarchies ou des erreurs de l’administration.

Nous refusons ces projets et demandons le respect et l’amélioration de nos droits.

Signez et faites signer la pétition !